KAMALEN NI SARA

M. Abdrahamane Bagagoyo dit Daï : Kamalen-ni-sara de la Commune IV

A propos de la personne :
• Enseignant retraité, homme politique ancien maire de sa commune
• A été veuf avec 4 enfants avant de se remarier
• Affectueusement appelé ‘08mars’ Daï au sein de son quartier du fait de son soutien et proximité
constants auprès femmes.

Quelques témoignages sur notre Kamalen ni sara :
Un père modèle : « J’ai grandi en observant la complicité entre mes parents et cela m’étonnais de ne les avoir jamais vus se disputer à tel point que j’ai demandé à un de mes grands frères. Ce dernier aussi m’a confirmé qu’il n’avait jamais vu une quelconque querelle entre nos parents. Aussi, je peux témoigner que tous les jours, c’est notre père qui nous servait le petit déjeuner et pendant la saison froide, c’est aussi lui qui réchauffait de l’eau pour toute la famille. Et maintenant que moi aussi je me suis marié, je n’ai pas de complexes. A mon tour, moi aussi je partage les taches ménagères avec mon épouse. » a dit M. Moussa Bagayogo un des fils de M Daï Bagayogo.

A propos des idéaux que partagent notre
Kamalen ni Sara :
Une éducation juste et égalitaire : « J’ai élevé mes enfants dans la justice et dans le respect strict de l’égalité des droits entre filles et garçons ; il ne saurait être question de privilégier un au
détriment de l’autre, toutes les filles sont allées à l’école, et tous les garçons participent aux corvées domestiques. » M Abdrahamane Bagayogo
Le masculin se doit d’être sensible aux bien-être de la femme, l’homme – chef de famille ou leader communautaire devrait donner le bon
exemple « Il m’est arrivé étant Maire d’aller au marché pour acheter les condiments pour la maison, je le faisais avant, donc naturellement ai continuer même étant maire. Combien de fois aije été interpellé lors de ses courses au marché, mais ma reponse était toujours la même : Nous les époux devront assister nos femmes sinon à elles seules la corvée est tres lourde, seules elles ne pourront pas, les maris que nous sommes devrons donc aider. » M Abdrahamane Bagayogo, 28 mars sur le plateau de MUSOYA

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